La revue [Libre]

[HJ: Désolée pour le sujet mais ça faisait un moment que ça trottait dans ma tête...]

En ce samedi matin Médriwen partait en expédition secrète. Il s’était réveillé quand ses camarades de chambrée avaient commencé à faire du bruit. L’adolescent avait lancé son oreiller sur la tête d’un de ses collègues. Puis il s’était rallongé en mettant son édredon sur la tête pour ne pas entendre les bruits environnants. Le Poufsouffle avait un plan et il ne voulait pas être déconcentré. Donc quand il n’y eut plus de bruit, Médriwen sortit de son lit, alla se laver et s’habilla. Il ne mit pas une tenue décontractée mais l’uniforme de l’école. Au moins avec cet habit il passerait inaperçu dans la masse des élèves. Avant de sortir du dortoir, l’adolescent prit sa besace.

Le poufsouffle passa rapidement dans la Grande Salle pour prendre un peu de pain et du fromage. Puis il s’enfuit rapidement guetter le départ de Rusard. L’adolescent avait le projet de rentrer dans le bureau du concierge pour y piquer quelques objets qu’il avait pu confisquer. Médriwen s’installa sur les marches du hall avec un livre ouvert sur les genoux. Si jamais on lui posait une question il pourrait toujours répondre qu’il attendait un ou une camarade.

Comme tous les matins Rusard sortit suivi de près par sa chatte. Le Poufsouffle la regarda de travers. Si seulement il pouvait lui couper la queue à celle-là. L’adolescent s’était promis de le faire le jour où il aurait tous ses diplômes. En attendant, il ne pouvait que la regarder passer mais la pensée de lui couper la queue lui démanger les mains. Aussitôt Médriwen baissa les yeux vers son livre. Le concierge disparut vers les cuisines. L’adolescent referma vite son livre, le mit dans sa besace et fila vers la porte du bureau de Rusard. Il regarda à gauche et à droite. Personne ne prêtait attention à lui. Le Poufsouffle tourna la poignée. La porte n’était pas fermée. Vraiment un crétin ce Rusard !

Médriwen entra et referma rapidement la porte. Cet endroit était lugubre avec ces chaines et ses menottes suspendues au plafond. Rusard était vraiment un crétin. L’adolescent fouilla un peu partout, jetant un coup d’œil rapide à chaque objet. Certains finissaient dans sa besace d’autres non.
Soudain le Poufsouffle se retourna vers la porte quand il entendit la poignée : quelqu’un voulait entrer. Médriwen attrapa sa besace et se cacha dessous le bureau. La porte s’ouvrit et des pas se rapprochèrent. Puis l’adolescent entendit un froissement de parchemin. Le cœur du gamin battait la chamade. Les pas repartirent vers la porte qui se referma derrière. Médriwen sortit la tête de sa cachette. Il avait eu chaud. Maintenant il devait partir le plus rapidement de là. Le Poufsouffle se faufila dans le hall puis il courut vers le parc. Il devait inspecter ce qu’il avait pris.

L’adolescent marcha très vite en direction du lac. Il trouva un coin à l’abri des regards au pied d’un chêne. Médriwen s’assit au sol. Puis il retourna sa besace et la secoua. Tous les objets tombèrent à terre. Il y avait deux ou trois babioles, une corde et une sorte de journal roulé et ficelé. Le Poufsouffle retira la ficelle et déplia la revue.

« Oh ! » fit l’adolescent en voyant la photo de la couverture.

Médriwen resta un moment à contempler la page de garde. Il alla même jusqu’à tourner la revue dans tous les sens. Et plus il faisait ça, plus il rougissait. Jamais il n’avait pensé trouver un exemplaire des Sorcières lubriques dans la tanière de Rusard. D’après ce que l’adolescent savait il y avait toujours un poster géant au milieu du magazine. Rapidement il ouvrit la revue et découvrit la photo en question. Il y avait là une sorcière en petite tenue qui se dandinait. Médriwen déposa délicatement le magazine au sol. De temps en temps la femme lui faisait des clins d’œil coquins et des gestes qui l’inciter à la rejoindre. L’adolescent la regardait avec un grand sourire nigaud. Médriwen commençait à avoir de plus en plus chaud.

Le Poufsouffle était dans son monde et ne faisait pas attention aux bruits qui l’entouraient. Il reprit la revue en main quand…

Gabrielle était descendu ce matin-là de son dortoir, comme d'habitude, d'excellente humeur. C'était un samedi, ce qui signifiait pas de cours, et en plus, elle allait peut-être pouvoir voir ses soeurs et Maxime. James et elle leur avaient envoyés un message pour qu'ils se retrouvent secrètement dans la salle sur demande.

Cela faisait plus d'une semaine qu'ils étaient dans cette époque, et ils prenaient leurs marques peu à peu. Bien sûr, voir leurs parents se tirer dans les pattes à longeur de journée n'était pas des plus plaisants, mais il y avait des compensations. Comme Ron et Hermione. C'était si bon de les faire tourner en bourrique avec des sous-entendus.

Amusée par ses souvenirs, Gabrielle pénétra dans la Grande Salle, salua son frère d'un vague signe de la main, attrapa de quoi manger et sortit dans le parc. Elle avait envie d'être seule et au calme. Elle repensait à la proposition qu'elle avait faite à Harry. Elle voulait réfléchir au plat qu'elle allait lui préparer. Faire un repas qu'elle savait faire, ou innover ? Elle hésitait encore.

Gabrielle, grignotant un morceau de pancake, marchait dans le parc, sans vraiment faire gaffe à ce qu'elle faisait. Elle déambulait, l'esprit ailleurs. Et ce qui devait arriver arriva. Elle ne vit pas la racine dépasser du sol et se prit les pieds dedans.

- Mer . . . credi ! jura-t-elle.

Elle se redressa, prenant appuie sur l'arbre traitre et croisa le regard d'un jeune homme, assis sous ce même arbre. Le garçon la regardait avec des yeux globuleux, ne s'attendant visiblement pas à avoir de la visite. Puis, elle jeta un oeil sur la magazine qu'il tenait à la main. Et ce fut-elle qui ouvrit de grands yeux.

Ce magazine, elle le connaissait très bien pour en avoir vu plus d'un exemplaire dans la chambre de Sirius, et ce, à de nombreuses reprises. Ses pères avaient beau les lui confisquer, il finissait toujours par en récupérer. Bien entendu, James tomba un jour dessus et fit part de sa découverte à sa jumelle. Etrangement, après cette première et unique fois, Gabrielle n'en découvrit plus un seul dans la maison. James devait vachement bien les planquer.

- Mais, qu'est-ce que . . . ? balbutia la Préfète-en-Chef, ayant du mal à trouver ses mots. Non mais t'as pas honte ! A ton âge ! Je pense que tu es un peu trop jeune pour t'adonner à ce genre d'activité !

D'un geste fluide, elle arracha alors le magazine des mains du garçon puis sortit sa baguette avant de l'enflammer. Elle laissa ensuite le magazine tomber au sol et le regarda finir de se consumer.

Soudain Médriwen entendit un bruit. Il releva la tête et découvrit une fille. L’adolescent était déjà entrain de faire l’association entre la fille et la femme de la photo. Tandis que le Poufsouffle imaginait déjà la nouvelle venue en petite tenue, une autre partie de son cerveau était revenue à la réalité et lui donnait de grands coups de claque mentale. Mais rien n’y faisait, l’imagination de Médriwen galopait. Il ne vit même pas que la fille jeta un coup d’œil vers son magasin. Quand elle commença à parler en disant qu’il devait avoir honte à son âge… Qu’il était trop jeune pour s’adonner à ce genre d’activité. Le Poufsouffle la regardait d’un air perdu. Perdu ça il l’était mais dans ses fantasmes et ses pensées. D’un coté il voyait des scènes qu’il n’avait vu que dans le magasin. Dans l’autre il répondait mentalement à la réflexion de la fille. Son cerveau fonctionnait à deux cent à l’heure.

** Honte ! Pourquoi avoir honte y’a pas de quoi ! C’est un magasin avec des femmes, des vraies. Elle est jalouse ou quoi ? Et puis je m’adonne aux activités que je veux. Si je n’ai même plus le droit de lire un magasin. Elle est pire que l’inquisition, celle-là. Elle devrait le regarder un peu, ça lui ferait du bien. Sinon elle va finir dessécher comme un vieux hareng **

Soudain la fille prit brutalement le magasin des mains de Médriwen. Le Poufsouffle regarda férocement la demoiselle.
** Espèce de sale brute épaisse. Ce n’est pas la délicatesse qui t'étouffe **

Cette fois-ci tout le cerveau de l’adolescent était revenu à la réalité. La jeune préfète en chef venait de bruler le magasin. Médriwen n’avait pas lâché la demoiselle de son regard féroce. Elle se prenait pour qui celle-là. Décidément le surnom de Hareng desséché lui allait comme un gant.

Médriwen se remit d’un coup sur ses pieds. Il fit face à la jeune préfète en chef. La scène était pourtant comique : l’adolescent était petit face à la jeune fille. Le Poufsouffle leva les yeux pour croiser le regard du Hareng desséché.

« Non mais tu te prends pour qui ? T’es pas ma mère et encore moins une de mes sœurs et même elles ne se permettraient ce que tu viens de faire. Je me moque que tu arbores un écusson de roquet en chef. Tu n’as pas à bruler mon trophée. J’en ai assez bavé pour le piquer à ce vieux vicieux »

Médriwen s’arrêta. Il venait de réaliser qu’il en avait trop dit. Ses yeux s’étaient baissés pour arriver au niveau de la poitrine de la jeune fille. Son visage n’était même pas à dix centimètres du corps de la demoiselle. Sous les vêtements, Médriwen devinait les formes.

** Si je lui demandais, je suis sur qu’elle voudrait bien me les … **

Une autre voix lui disait :

** Crétin, tu ne devrais pas, tu étais entrain de l’engueuler alors finis ce que tu as commencé **

Médriwen releva la tête. Il essayait en même temps de se recomposer un regard féroce.

« Alors tu as l’intention de faire quoi ? De le dire à la directrice de Poufsouffle qui pourra le dire à ma mère. Mais vas-y ma vieille piquera une crise et c’est justement ce que je cherche. J’ai passé toute ma première année à essayer de me faire renvoyer de cette école et malgré toutes mes âneries ça n’a pas marché. Alors ce n’est pas la lecture d’un magasin lubrique qui va changer quelque chose. Les heures de colle ne me font pas peur. Je serai même très content d’en passer une avec toi »

En disant ça, Médriwen baissa son regard au niveau de la poitrine de la demoiselle.

Le petit garçon mit un peu de temps à réagir à son geste. Gabrielle se demanda bien pourquoi. Le Poufsouffle, comme elle put le deviner grâce à son uniforme, mit bien trente secondes - le temps qui lui fallut pour cramer l'espèce de torchon qu'il lisait - avant de se lever et de crier au scandale.

L'espèce de petite teigne blonde, dont le regard ne dépassait pas le haut de son buste, hurla qu'elle n'était pas sa mère ou sa soeur, qu'elle n'avait pas à faire ce qu'elle venait de faire, qu'elle n'avait pas le droit de brûler le magazine malgré son poste de Préfète-en-Chef (ou roquet en chef dixit le Poufsouffle teigneux) et qu'il en avait assez bavé pour le piquer au vieux vicieux.

Là, Gabrielle comprit que l'adolescent avait chourré le magasine dans le bureau de Rusard, et pensa que pour un Poufsouffle, il ne manquait pas de courage - ou de stupidité.

- Effectivement, je ne suis ni ta mère, ni ta soeur - merci Merlin - mais comme je suis Préfète-en-Chef, je suis encore autorisé à faire ce que je veux. Maintenant, si tu n'es pas content, c'est du pareil au même. Et au lieu de te rincer l'oeil avec ce genre de conneries, trouve-toi une copine de chair et en os, tu verras c'est bien mieux.

Gabrielle reluqua l'avorton face à elle, avant d'ajouter :

- Mais bon, avec ta tête d'abruti, les candidates ne doivent pas se bousculer au portillon, ricana-t-elle.

Le jeune homme laissa son regard planer sur sa poitrine, ce qui la fit froncer des sourcils, avant qu'il ne reprenne la parole. Alors comme ça, il aimerait qu'elle rapporte tout à Mme Chourave pour qu'il se fasse virer ? Il n'aimait pas Poudlard ?

Soudain, Gabrielle fronça vraiment des sourcils. Comment ça il aimerait passer une retenue avec elle ? Ses mains la démangèrent brusquemment. En voilà un qui méritait bien une tarte. Mais Gabrielle préfèra fermer les yeux, inspirer un grand coup et refouler son envie. Elle savait que quand elle se mettait en colère, elle perdait tout sens des réalités et sa magie ... déconnait un peu. Beaucoup. Trop.

- Non, je ne dirais rien à ta directrice de maison, cela te ferait trop plaisir. Je ne te collerai pas non plus en retenue parce que, premièrement, à ton âge, c'est normal d'être curieux à propos des femmes mais tu devrais sérieusement à commencer à apprendre à contrôler ta libodo, et secundo, j'ai franchement autre chose à foutre que surveiller un avorton dans ton genre.

Gabrielle afficha ensuite un sourire torve, avant d'ajouter :

- Par contre, t'as le droit à dix points en moins pour vol, encore dix points en moins pour détention d'objets illicites et encore dix points en moins pour insubordination.

Gabrielle se pencha ensuite en avant, mit son visage à hauteur de celui du jeune garçon, et le regarda droit dans les yeux.

- Quelque chose à ajouter ou tu veux aussi que je te claque ma main dans le museau pour t'apprendre à me reluquer comme tu le fais ? D'ailleurs, profites bien car c'est tout ce que tu auras de moi.

Médriwen regardait la préfète en chef pendant qu’elle lui disait de se trouver une petite copine.

** Ben il est certain que tu es une experte dans le domaine puisque tu te promènes toute seule par ici au lieu de bécoter un sombre crétin **

Quand elle le traita de tête d’abruti, le Poufsouffle se disait qu’elle ne s’était pas regardée dans une glace et que si ce n’était pas fait il était prêt à lui fournir un miroir. De plus la Gryffondor lui suggérait d’apprendre à contrôler sa libido et elle ajouta qu’elle avait autre chose à faire que de surveiller un avorton dans son genre. Mais Médriwen ne voulait qu’une chose : qu’elle lui fiche la paix avec mon magazine. Maintenant à cause du Hareng desséché, la revue était brulée et le Poufsouffle se retrouvait sans lecture. Quoique à ce moment il ne savait plus ce qu’il voulait : qu’on lui fiche la paix ou se prendre la tête avec une pseudo emmerdeuse.

La pauvre préfète en chef ne savait pas ce qu’elle venait de faire. Son visage était au même niveau que celui de Médriwen. La différence entre les deux protagonistes était que le Poufsouffle, lui, ne menaçait pas, il agissait. En plus cette Gryffondor de malheur lui fournissait une belle occasion.

C’est dans cet état d’esprit que Médriwen leva sa main gauche et gifla la préfète en chef. Il y mit tellement de force qu’il se fit mal au poignet. Le Poufsouffle s’était reculé de deux pas en secouant sa main gauche. Machinalement sa quenotte droite vint entourer son poignet.

« Mais punaise tu as la tête plus dure que de l’écaille de dragon »

Médriwen palpait son poignet et ajouta :

« Maintenant tu peux ajouter dix points pour coups et blessures envers l’autorité ridicule que tu es »

Le Poufsouffle tourna son regard vers son poignet. Il n’avait rien. Il faut dire qu’il valait mieux pour lui qu’il ait les os solides. C’était une teigne et à ce titre les gens lui en faisaient baver dès qu’ils avaient une occasion. Alors cette petite altercation avec une préfète en chef ne lui faisait pas peur et même ça lui faisait plaisir.

Médriwen se tourna vers la Gryffondor et marcha vers elle pour bien la regarder dans les yeux.

« Si tu as autre chose à faire que de surveiller des morveux dans mon genre alors qu’est-ce que tu fais ici à te crêper le chignon avec une tête d’abruti ? Tu n’as pas un copain à bécoter ? Ou alors tu aimes jouer les inquisitrices. Oui je suis sur que c’est ça. Dans le fond avoir de l’autorité te procure du plaisir au point que tu recherches les personnes capables de te tenir tête et qui se moquent de ton écusson de roquet en chef »

** Médriwen, non ne baisse pas ton regard, ne le baisse pas **

« Je t’imagine bien bombant le torse pour mettre ton écusson en avant mais en même temps tu mets autre chose en avant »

** Non ne baisse pas le regard **

Trop tard…

Le regard de Médriwen reluquait la poitrine de la préfète en chef. Soudain le Poufsouffle fit un pas en arrière, tête baissée.

** Laisse des idées lubriques et fais lui la peau **

Quand il releva la tête, le Poufsouffle avait retrouvé un regard féroce.

Médriwen ne se douta pas de ce qui allait lui arriver. D’ailleurs il ne chercha même pas à se débattre car il savait que c’était inutile. Son dos se retrouva plaquer contre l’arbre sous lequel il avait été assis quelques minutes auparavant. Le Poufsouffle avait beau être à vingt centimètres du sol, dans sa tête il était déjà à plusieurs mètres. Médriwen avait le vertige. Sa peur du vide lui provoquait des nausées et des vomissements. L’adolescent commençait à avoir des hauts de cœur. Il ferma les yeux.

Les hauts de cœur s’intensifièrent. Puis sans l’avoir demandé, Médriwen retrouva le plancher des vaches. Là il reprit instantanément du poil de la bête.

Non mais elle se prenait pour qui celle-là. Elle brulait son trophée, elle lui faisait la morale et après elle l’envoyait se promener dans les airs. Quelques minutes plutôt, elle l’avait traité de mon pauvre garçon et avait insinué qu’il devait se renseigner sur les gens. Mais elle aussi ferait mieux de s’informer un peu.

Malgré les nausées, Médriwen se releva. Il était blanc comme un linge mais il avait encore assez de la force pour tenir tête à cette fille. D'ailleurs cette dernière lui tournait le dos.

« Je ne te ferai pas le plaisir d’utiliser la magie contre toi. Il n’est jamais bon de l’utiliser à tout va comme le fait la majorité des tiens »

Par « tiens » Médriwen entendait les sorciers. Il n’arrivait toujours pas à se dire qu’il en était un et cela durerait certainement toute sa vie. Puis l’adolescent ajouta :

« Et je me moque complètement de savoir qui tu es. Par contre pour ce qui est des ennuis que je m’attire, ça m’est complètement égal, du moment que ça met ma mère dans une rage folle. Je n’ai pas choisi d’être ici alors je ne vais pas me comporter en petit garçon sage sachant qu’elle m’a abandonné à la naissance. Non je ne lui ferai pas ce plaisir. Mais en attendant, toi, tu as fait un truc que tu n’aurais pas du faire: utiliser la magie contre un pauvre petit Poufsouffle sans défense. Ca peut te couter quoi ce genre d’acte ? Ton insigne de roquet en chef ? »

Médriwen faillit tomber mais il se retint à l’arbre. L’adolescent se tourna avant de se courber pour vomir. Il respira longuement. Puis il se redressa et se redirigea son regard vers la préfète en chef en s’essuyant la bouche de sa main gauche. Elle était toujours de dos.

« Voilà ce qui arrive quand on me fait valser dans les airs. J’ai le vertige. Il est peut-être temps que j’aille me refaire une petite beauté » Rajouta Médriwen en imitant une fille un peu précieuse.

Le Poufsouffle ramassa ses affaires.

« Ah oui j’oubliais. Attends-toi à me retrouver sur ton chemin »

Puis Médriwen s’éloigna de la préfète en chef.