Amusement[pv:Gabrielle Potter Malefoy]

Narcissa était au parc près du lac, elle était assise de part et d'autre d'une branche d'arbre d'un mètre d'hauteurs, elle balançait ses jambes d'avant et derrière comme d'habitude elle aimait le faire lorsqu'elle ne touchait pas le sol, elle avait pris la poudre d'escampette au diner pour venir ici. Narcissa regarda le lac ondulé à cause du vent qui s'éleva peu à peu, elle leva son visage vers le ciel et regarda les nuages prendre des formes d'animaux où elle essaya de deviner la silhouette qui ne ressemblait à rien. Après quelque minute à deviner les formes que prenait les nuages, elle s'allongea sur le tronc, les mains derrières la tête et pensa tout haut comme si elle parlait à la nature.
- Tu es merveilleuse, j'aimerais pouvoir contrôler le vent, mais malheureusement je ne peux pas.
Le vent souffla sur son visage lui donnant un doux caresse.
-Merci, je crois que je vais rester ici au lieux d'aller en cour, en plus il est que 12h35.
Le vent souffla de nouveau faisant voletait ses cheveux bruns.
-Ne t'inquiète pas, personne ne pourrait me trouver sauf bien-sûr....ho mince ! ! !
A ce même moment, elle entendit des pas arriver...

Gabrielle fulminait. Elle avait passé toute la matinée à courir avec son frère et les Préfets après les élèves pour les prévenir du changement. Mais voilà, Narcissa, sa soeur cadette, avait pris la poudre d'escampette comme à son habitude. Heureusement que Jennifer, la jumelle de Cissa, n'était pas aussi . . . évaporeuse.

- Cissa ? cria-t-elle dans le parc, espérant vainement une réponse.

Mais tout ce dont elle eut droit fut d'une brise fraîche. Dépitée, Gabrielle jeta un oeil à sa montre. Elle affichait midi et demi passé. Elle savait, connaissant l'emploi du temps de ses soeurs, que leurs cours ne débutaient que cette après-midi. D'ici une petite demi-heure donc, avec Potions. La jeune fille serait-elle déjà au premier étage, attendant seule l'arrivée de leur oncle qui ne viendrait jamais ?

Gabrielle soupira. Il y avait de fortes chances pour que ce soit cela. Elle s'apprêta à faire demi-tour quand une brise plus forte passa sur son visage, transportant un parfum très faible qu'elle crut reconnaître. Les sourcils froncés, elle laissa ses pouvoirs s'étendre sur le parc, et . . .

- Cissa . . . , gronda-t-elle d'un air sauvage.

Elle se dépêcha de rejoindre le lieu fétiche de sa soeur, et découvrit sans surprise sa cadette, confortablement assise sur une branche. D'après son attitude désinvolte, la jeune fille avait visiblement l'intention de sécher son premier jour de cours. Gabrielle, bien que sachant qu'il n'y aurait aucun cours ce jour-là à cause du voyage temporel, décida de jouer avec sa soeur qui n'était pas au courant pour leur saut dans le passé.

- Narcissa Potter-Malefoy ! Puis-je savoir ce que votre noble fessier fait sur cet arbre au lieu d'être là où il devrait se trouver à cette heure-ci, c'est à dire, devant la salle de cours de Potions ?

AÏe ! ! Sa sœur l'avait repéré en ne sait pas comment, Narcissa entendit sa sœur arrivée et regarda en bas priants que sa soit un mauvais rêve, mais non elle était bien là, la regardant, elle entendit sa sœur s'adressant à elle :

- Narcissa Potter-Malefoy ! Puis-je savoir ce que votre noble fessier fait sur cet arbre au lieu d'être là où il devrait se trouver à cette heure-ci, c'est-à-dire, devant la salle de cours de Potions ?

Narcissa descendit de l'arbre avec fierté et légèreté, mais elle essayait tout de même de faire attention, car elle n'avait pas envie de commencée la journée à l'infirmerie. Elle se planta devant sa soeur et répondit :

- Mon noble fessiez, chère grande sœur, était bien mieux placé sur cet arbre que sur une de ces chaises du cours de Potions.

Narcissa pris la pose célèbre connue de son père et regarda avec ironie sa grande sœur, hahaaa.. qu'elle pouvait adorer s'amuser.

- Mon noble fessier, chère grande soeur, était bien mieux placé sur cet arbre que sur une de ces chaises du cours de Potions.

Gabrielle fronça des sourcils. Elle reconnaissait la posture qu'avait adopté sa cadette, héritage de leur père. Elle nota aussi le léger sourire en coin qui étirait les lèvres de Cissa, et soupira. La jeune fille s'amusait encore une fois à la faire tourner en bourrique. Il fallait vraiment trouver un moyen de faire grandir Cissa, autrement, elle risquait d'y laisser des plumes. Aaaaah, ce qu'elle pouvait ne pas supporter les pré-adolescents. Elle passa une main lasse sur son visage. Elle avait une journée assez difficile en soit, sans devoir rajouter les insubordinations de sa soeur.

- Cissa, n'as-tu donc pas remarqué de légers changements autour de toi depuis ce matin ? Tu ne trouves pas qu'il y a quelque chose de troublants avec les élèves ?

Et si elle lui répondait "non", elle jurait qu'elle l'étranglerait ! Elle n'avait toujours pas digéré la bataille de nourriture dans la cuisine la veille, avant le départ pour la gare et trouvait qu'elle sentait encore les oeufs brouillés. Elle avait juré que les jumelles l'aurait payer . . .
Et pourquoi ne pas faire ça maintenant et ici, avec Narcissa ? Cela pourrait peut-être être amusant . . .

Narcissa vis le geste de sa soeur et un sourire moqueurs apparut sur ses lèvres.

- Cissa, n'as-tu donc pas remarqué de légers changements autour de toi depuis ce matin ? Tu ne trouves pas qu'il y a quelque chose de troublants avec les élèves ?

Narcissa perdit complètement son sourire et tourna son regard sur l'arbre où elle était assise, bien sûr qu'elle avait vu le changement, un peu plus tôt elle avait vu son père jeune et son papa se disputer dans les couloirs, c'est pour ça qu'elle avait fuit l'établissement et aller se réfugier sur cet arbre, le seul endroit qui ne changeras jamais. Elle tourna son regard sur sa sœur, elle dit avec tristesse :

-Je le sais, grande sœur, nous avons reculé dans le temps n'est-ce pas ?

Elle avait toujours la même posture, mais elle ne s'amusa plus du tout. Narcissa détesté voir ses parents se disputer, ça lui faisait plus de mal que de peine. Enfin heureusement à son époque ses parents ne se disputer jamais, mais elle savait que dans ce temps ils se disputaient et se bagarraient entre eux à chaque fois qu'ils se voyaient, elle regarda sa grande sœur et attendit.

- Je le sais, grande soeur, nous avons reculé dans le temps, n'est-ce pas ?

Gabrielle posa un regard étonné sur la jeune fille. Alors, finalement, elle l'avait bel et bien remarqué ?

- Oui, effectivement, c'était pour cela que je te cherchais. Nous devons rassembler tous les élèves de notre époque dans une salle pour éviter les fuites quand à cet évènement.

Puis, sentant que sa soeur avait envie de parler de quelque chose, elle s'assit dans l'herbe et tapota la place à côté d'elle.

- Mais ça peut attendre. J'ai l'impression qu'il y a quelqe chose qui te chiffonne. Il s'est passé quelque chose dont tu voudrais me parler ?

Gabrielle ne lâcha pas sa cadette du regard. Elle connaissait l'état dans lequel était Cissa, et c'était ce visage qu'elle adoptait quand leurs pères avaient le malheur de parler de leurs éternels disputes d'adolescents "stupides et bornés" comme ils aimaient à s'appeler. Les jumelles ne supportaient pas trop l'idée que leurs parents aient pu commencer par se haïr avant de s'aimer.

- Allez, Cissa, ta grande soeur Gaby veut savoir pourquoi tu tires une tête de six pieds de long. Pose ton fessier Malefoyen sur cette disgracieuse herbe et vient ronchonner comme tu sais si bien le faire à l'instar de père.

Sur ces mots, Gabrielle envoya un sourire moqueur à sa petite soeur. Peut-être cela la déridera-t-elle ?

Narcissa regarda sa sœur s'asseoir dans l'herbe et l'écouta :

- Mais ça peut attendre. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui te chiffonne. Il s'est passé quelque chose dont tu voudrais me parler ?

Narcissa regarda sa sœur dans les yeux, puis elle commença à sourit lorsque celle-ci lui dit :

- Allez, Cissa, ta grande soeur Gaby veut savoir pourquoi tu tires une tête de six pieds de long. Pose ton fessier Malefoyen sur cette disgracieuse herbe et vient ronchonner comme tu sais si bien le faire à l'instar de père.

Elle décida de lui racontais la scène, Narcissa s'assit doucement à côté de sa grande soeur et commença à lui conter la scène :

- J'étais en train de me diriger à la grande salle pour rejoindre Jenni, lorsque je les aie entendu, ils étaient dans les couloirs en train de se disputer, grande sœur ce qui ma le plus choqué bizarrement ce n'est même pas qu'ils se sont criés dessus, mais ce qu'ils disaient, c'était si...si violant...

Narcissa n'avait pas une seule seconde lâchée sa sœur des yeux, elle avait les larmes aux yeux lorsqu'elle annonça les derniers mots. Mais elle ne pleurait pas, Narcissa était une fille qui ne pleurait jamais pour rien.

-Après je suis parti me réfugier ici, je ne sais pas ce qu'il sait passer après, je suppose qu'ils se sont battus, car j'ai entendu un élève le dire....voilà tu sais tout.

Narcissa attendit que sa grande-sœur lui dise que ce n'était qu'un cauchemars, qu'un mauvais rêve, mais elle le savait, elle savait que c'était la réalité.

Gabrielle eut une moue triste. Elle comprenait mieux le comportement de sa soeur maintenant. Entendre parler des bagarres de leurs pères étaient une chose, les vivre en était une autre. Le petit coeur sensible de Narcissa en avait prit un sacré coup. Gabrielle passa son bras autour des épaules de sa soeur.

- Désolé, Cissa. J'aimerais pouvoir te dire que tu n'as pas réellement vu ce à qui tu as assisté, mais toi et moi savons que ce ne serait qu'un mensonge. Mais dis-toi que cela ne dura pas. Père et papa seront bientôt ensemble, comme nous les avons toujours connus. Peut-être même auront nous la chance - ou la malchance -de voir leur couple se former.

Elle se tut, posant son regard sur le lac lisse. Il allait qu'elle distrait sa soeur, qu'elle l'éloigne des sombres pensées qui agitaient certainement son esprit. Elle se souvint alors d'un des points faibles de sa soeur : les flancs.
Affichant un sourire taquin, elle se pencha discrètement sur Narcissa et ses mains commencèrent à chatouiller sans merci la jeune fille.